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Djelali est truffé de petites astuces pratiques, permettants d'améliorer le confort et la sécurité à moindre coût.
Parce qu'il est essentiel d'être autonome en mer, lorsque l'on voyage dans des contrées potentiellement isolées, le fait de concevoir et réaliser des systèmes par ses propres moyens garantie de savoir en faire la maintenance, et ainsi limiter le potentiel de pépins techniques, inhérents au voilier.

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Alors voici une présentation succinctes de certaines astuces du bord, que l'on peut qualifier de lowtech - hightech - do it yourself, un vaste panel de appellation à la mode. N'hésites pas à prendre contact avec nous si certaines bidouilles t'interpellent particulièrement.

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Le système informatique du bord

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L'ordinateur de bord est constitué d'un Raspberry Pi3, connecté à un AIS classe B. La distribution Open Plotter, open source, offre un système léger spécialement conçu pour les besoins liés à la navigation. Logiciel de cartographie pré-configuré, grib et interface NMEA en place, pas besoin d'être un gros gik pour s'en sortir, bien qu'il soit utile d'avoir quelques notions informatiques.

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Système efficace, peu coûteux, faible consommation, il offre des fonctionnalités intéressantes. En vrac : cartographie numérique avec GPS et AIS, fichier GRIB, routage NMEA Wifi (permet de recevoir sur appareils mobiles - tétéphone, tablette, ordinateur... les informations du bord, calculateur de pilote automatique, décodeur RFAX, contrôle du radar... 

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Plus d'information ? Tout ceci est largement documenté sur internet.

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Le pilote automatique

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Après avoir testé un régulateur d'allure à la Moitessier, peu efficace sur Djelali (système déporté par rapport au gréement de l'artimon nécessitait un aérien sur-dimensionné), un petit vérin électrique sur le fletner, la aussi peu probant (manque d'amplitude, temps de réaction...), un pilote home made, contrôlé par le rapsberry et le module pypilot, est en cours d'expérimentation.

 

Le système d'embrayage artisanal basé sur un pignon de vélo soudé sur un roulement à bille, est commandé par un câble de dérailleur. Un second assemblage de pignon augmente de rapport de réduction et permet de régler la tension des chaînes de vélo, qui relient alors un moteur 24V à l'axe de la barre à roue.

 

La sortie du calculateur - contrôleur de moteur, en 12V, déclenche des relais permettant d'alimenter le moteur en 24V.

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Le tout est donc piloté par l’ordinateur de bord, avec une consigne magnétique (cap magnétique), GPS (route fond), route open cpn (prise en compte des points tournants) ou orientation du vent (mais on n'a pas d'anémomètre installé à bord).

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Deux étages de réduction transmettent un couple suffisant (à priori) à l'axe de barre

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Le pignon, soudé à un roulement, via se loger dans des cannelures

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Système d'embrayage. Le pignon coulisse le long de l'arbre moteur et se loge dans des crans cannelés. Des ressorts assurent les mouvement de rappel.

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Le pignon, soudé à un roulement, via se loger dans des cannelures

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Moteur 24V attelé à un réducteur à roue et vis sans fin

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Le raspberry Pi pilote via un contrôleur de moteur, une consigne en 12V.

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Un système de relai couplé à un convertisseur DC-DC permet d'alimenter le moteur en 12V

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L'embrayage est commandé par une manette de dérailleur de vélo

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Le capteur d'angle de barre est un potentiomètre intégré dans un bloc de teflon, relié directement à la barre franche

Assemblage

Modèle de conception 3D

Embrayage

Modèle de conception 3D

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